Vélo en Forez Loire 42
(AVFL 42)
Les propos suivants ont pour objet de fixer les grandes lignes de l’association telle que je la conçois à son démarrage. Tout est bien évidemment discutable et amendable. Il ne s’agit que de propositions.
A - La situation du vélo dans la Loire en mars 2006 :
1) Les pratiquants :
La pratique cycliste est peu importante en secteur urbain et pour les déplacements quotidiens faute sans doute d’aménagements cyclables permettant d’assurer une relative sécurité aux usagers.
Dans la plaine du Forez, on note quelques téméraires qui utilisent leur vélo soit dans des conditions difficiles au milieu de la circulation soit sur les trottoirs non aménagés pour cela (Il faudrait se procurer l’étude d’EPURES de 2001 sur les déplacements pour être plus précis).
Par contre, les pratiquants cyclosportifs sont eux très bien représentés sur l’ensemble du territoire avec la présence de nombreux clubs.
Si ceux-ci préfèreront des voies tranquilles, éventuellement équipées de bandes cyclables ou de simples surlargeurs qui seront utilisés s’ils sont adaptés et restent propres, les cyclistes récréatifs ou touristes préfèreront des itinéraires présentant un intérêt paysager ou patrimonial, ponctués de site de service, de restauration et d’hébergement par exemple.
Notre association agira plutôt en direction d’une part des pratiquants du vélo loisir et touristique et d’autre part en direction des pratiquants du vélo urbain, utilisant leur vélo comme moyen de déplacement. Nous ne nous intéresserons pas pour l’instant aux besoins des cyclistes sportifs sauf pour les endroits où nos demandes se rejoignent.
2) Les aménagements existants :
* Les bandes, pistes et surlargeurs cyclables restent peu représentés à l’échelle du département, mais surtout sont peu connectés entre eux, en particulier entre les agglomérations.
De la même manière, les territoires touristiques ne se distinguent pas particulièrement.
Enfin, les aménagements en zone de plaine sont soit inexistants soit réalisés de façon anarchique et non satisfaisante pour les usagers.
Seul le secteur du Roannais se distingue du reste du département : le vélo est mieux pris en compte et les bandes ou pistes cyclables sont plus nombreuses ; d’où un nombre de pratiquants plus important (environ 5% des déplacements contre 1% sur le reste du département). Il est bon de rappeler que l’objectif national est d’arriver rapidement entre 8 et 10 % des déplacements.
* Il n’existe à ce jour aucune véloroute ou voie verte en service dans la Loire. Par contre des projets existent mais ils sont souvent localisés dans une partie seulement du territoire et n’ont pas de liens entre eux.
Il semble donc pertinent d’identifier des itinéraires correspondant à un produit touristique possible et à valoriser et de mettre en cohérence les différents projets existants.
3) Les associations vélo dans la Loire :
- Ocivélo : cette association basée à St-Etienne était très active il y a quelques années notamment pour le vélo urbain. Actuellement, elle est « en sommeil ».
Il serait sans doute intéressant d’une part de recueillir l’expérience passée de cette association et d’analyser les raisons de sa baisse de régime et d’autre part de créer des contacts avec ses membres pour avoir un point d’ancrage à St Etienne.
- Sécurité et Promotion du Cyclisme en Roannais : Créée l’an dernier, cette association présidée par Aimé Mollié (retraité DDE) est de mieux en mieux représentée sur le secteur Roannais. Elle œuvre pour l’instant surtout pour des améliorations sur les routes (pratique du cyclotourisme ou cyclosport) du Roannais mais aussi pour le vélo urbain et s’intéresse un peu aux véloroutes/voies vertes.
Il est intéressant de travailler avec cette association qui a une expérience pratique indéniable et qui agit dans le Nord du département (secteur où le vélo est mieux pris en compte, secteur voisin du département modèle de Saône et Loire). Ce sera donc un relais essentiel.
- Vélo en Forez Loire 42 (AVFL42) : C’est nous. Nous avons défini comme secteur la plaine du Forez mais les projets véloroutes, voies vertes et le fait d’être représentant départemental AF3V nous oblige à nous intéresser à l’ensemble du département dans un souci de représentativité, de cohérence et de continuité des tracés. On peut peut-être se définir de la façon suivante : Association qui agit pour promouvoir le vélo, les véloroutes, les voies vertes dans la Loire et aussi pour promouvoir le vélo comme moyen de déplacement dans la Plaine du forez.
- Les clubs de cyclotouristes :
Ils ont pour objet essentiellement une pratique du vélo en groupe sur les routes du département dans un but sportif ou de cyclotourisme. S’ils ne constituent pas la cible privilégiée de notre association, nous avons sans doute des préoccupations communes et il sera sans doute intéressant de les informer de nos démarches et, si certains de leurs membres le souhaitent, de les inviter à prendre part à nos réunions.
Des demandes communes de l’ensemble des pratiquants du vélo auront plus de poids et donc plus de chances d’aboutir.
B - Les pistes de travail de l’association :
Elles sont nombreuses et pourront évoluer au fur et à mesure de la montée en puissance de l’association. Cependant, on peut déjà dénombrer 5 domaines :
1) Promouvoir l’itinéraire véloroute longeant le fleuve Loire :
Cet axe est important à promouvoir pour les raisons suivantes :
- Il relie le Nord et le sud du département.
- Il se situe dans l’axe vertical central du département et pourrait donc constituer la colonne vertébrale du plan vélo départemental.
- Il permettrait de rejoindre et de s’intégrer au projet européen « Nantes/Budapest » à Digoin, intitulé également pour la partie française « La Loire à vélo ».
- Au sud, il permettrait de rejoindre par la région stéphanoise et la vallée du Gier, la véloroute intitulé « du Léman à la mer ».
- A partir de cette véloroute, pourront venir se greffer différentes voies vertes ou boucles touristiques permettant d’une part une pratique du vélo loisir, voire du vélo au quotidien.
Actions possibles :
- Avec l’aide et le soutien de la DDE, lister les petites routes ou chemins pouvant faire partie de l’itinéraire.
- Proposer que cette véloroute des bords de Loire soit inscrite au schéma national des véloroutes voies vertes et s’assurer qu’elle est bien intégrée dans le schéma régional en préparation.
- Faire connaître (par voie de presse, organisation de réunions d’information) auprès des élus et de la population, le projet national « La Loire à Vélo » pour l’instant prévu de Nantes à Digoin et faire ressortir l’intérêt pour le département de la Loire d’intégrer le projet (en terme d’image, de retombées économiques et touristiques).
2) Promouvoir ou faire émerger des projets de voies vertes :
- Une voie verte de Bonson à Estivareilles sur le tracé d’une ancienne voie ferrée.
- Une voie verte de Montbrison à Viricelles sur ou à côté du tracé d’une voie ferrée
- Une voie verte Pilat/Ardèche sur le tracé d’une ancienne voie ferrée.
- Une voie verte de Roanne à Digoin en bord de canal ou sur le tracé d’une ancienne voie ferrée.
- D’autres propositions vaguement avancées : voies vertes longeant les barrages de Grangent et de Villerest.
Actions possibles :
- Se renseigner pour savoir où en sont les projets de voie verte pour les secteurs Bonson/Estivareilles, Pilat/Ardèche et Roanne/Digoin.
- Proposer aux élus des communes et des communautés de communes concernées l’idée d’une voie verte entre Viricelles et Montbrison en privilégiant ce qui est le plus facilement réalisable : la partie Bellegarde/Boisset le Ceriset.
3) Créer des circuits vélo loisirs en boucle dans la Plaine du Forez :
Cela permettrait d’une part, de répondre à une demande forte du monde scolaire qui recherche des circuits bien identifiés, bien balisés et sécurisés dans les zones dangereuses et d’autre part de proposer ces itinéraires touristiques pour faire découvrir la plaine du Forez en vélo.
- Il s’agirait de mettre en place (après repérage) des circuits des deux côtés du fleuve Loire entre 15 et 40 kms avec au moins un point de jonction à la véloroute des bords de la Loire (cela permettrait de relier les circuits entre eux.) Dans un premier temps, on pourrait identifier des circuits pour vélo tout chemins (à savoir des petites routes ou des chemins en bon état) permettant d’une part un passage devant les sites touristiques remarquables de la Plaine du Forez et d’autre part des liaisons entre les différents villages de la Plaine.
- Chaque boucle pourraient être déclinée en plusieurs version :
· Parcours court
· Parcours long
· Parcours adaptés aux rollers
· Parcours avec des passages sur chemins (VTC ou VTT).
Actions possibles :
- Repérer les circuits en essayant au maximum d’utiliser de toutes petites routes, des chemins en bon état et en évitant autant que faire se peut les passages sur les routes départementales.
- Effectuer les tracés sur une carte avec des descriptifs portant sur l’itinéraire et aussi sur les sites remarquables des alentours.
- Repérer les points dangereux des circuits nécessitant des aménagements spécifiques et demander à ce que ceux-ci soit réalisés progressivement.
- Proposer aux communes, communautés de communes ou de Pays, Conseil Général de faire un balisage officiel des circuits avec un guide les répertoriant.
4) Promouvoir la pratique urbaine du vélo dans la plaine du Forez :
a) En incitant les collectivités à réaliser des aménagements cyclables adaptés et fonctionnels :
Les établissements scolaires, les complexes sportifs (terrains en extérieur ou gymnases), les zones de loisirs ou de commerces, les gares… doivent être accessibles aux vélos.
Cela suppose des aménagements cyclables qui n’existent pas encore. L’article L 228 du code de l’environnement (loi SRU) de la loi sur l’air impose de prévenir, réduire ou supprimer les pollutions atmosphériques ; de préserver la qualité de l’air : d’économiser et d’utiliser rationnellement l’énergie et donc d’assurer une affectation appropriée de la voirie en diminuant le trafic motorisé et en promouvant les modes de déplacement les moins polluants et les plus économes : à savoir : la bicyclette et la marche à pieds.
Le texte impose qu’à l’occasion des réalisations ou des rénovations des voies urbaines, des itinéraires cyclables aménagés doivent être mis en place.
Actions possibles :
Toujours privilégier la concertation avec les municipalités. L’action en justice possible grâce à la loi et surtout grâce à la jurisprudence du procès de Valence (voir article dans FUBICY) ne doit être brandit qu’en dernière limite quand toutes les autres solutions sont épuisées.
Pour suivre les projets, les enquêtes publiques, une personne de notre association pourrait être relais local dans chaque commune et s’engagerait à assurer différentes actions :
- Se faire connaître comme relais local à la population (articles par voie de presse présentant l’association et le rôle du relais local).
- Se faire connaître auprès de la municipalité et exiger d’être tenu informé des projets de voirie.
- Faire un listing des points à améliorer dans la commune.
- Faire remonter les idées ou suggestions des particuliers.
- Informer la population et les élus sur ce que sont les véloroutes et les voies vertes.
- Demander la pose de porte-vélos dans les lieux publiques, les supermarchés, les places de centre-ville…etc. Ces demandes auront plus de chances d’aboutir si elles sont faites par un habitant de la commune.
b) En informant le grand public et notamment les scolaires ou les parents sur l’intérêt du vélo en terme de santé, d’économie d’énergie, de réduction de pollution et plus simplement de qualité de vie.
Actions possibles :
- Tracts d’information à distribuer aux scolaires.
- Initiation à la pratique du vélo dans les écoles.
- Prendre contact avec les conseillers pédagogiques d’éducation d’EPS pour élaborer un projet.
- Adhérer à l’association nationale FUBICY (vélo urbain) pour la documentation (dossier par thème, argumentation).
5) Etre relais départemental de l’af3v :
- Faire remonter tous les projets de voies vertes ou véloroutes.
- Participer au schéma régional d’aménagement des véloroutes/voies vertes.
- Il conviendra de se présenter et de bien se faire reconnaître comme représentant départemental de l’af3v. Il faudra également être à l’écoute d’éventuelles autres associations dans le département pour faire remonter leurs idées ou leurs projets.
- Tout cela nous imposera d’être représenté dans les réunions à venir avec Le Conseil Général, la DDE et les autres instances de décisions.
C - Le fonctionnement de l’association :
1) Réunions et diffusion des informations :
- Les informations seront mises à jour fréquemment sur le site internet.
- Une lettre d’information sera publiée selon une fréquence à déterminer.
- Pour que l’association puisse durer dans le temps, il conviendra sans doute d’adopter un fonctionnement efficace économe en temps et en moyens :
· L’information principale se fera par la messagerie électronique (rapide et économe).
· On essayera de faire des réunions avec un ordre du jour précis, des horaires à respecter tout en s’efforçant d’aller à l’essentiel et cela de la façon la plus démocratique possible. Elles seront le plus souvent ouvertes à tous les adhérents.
· Il serait bien aussi de se répartir les tâches voire même plus tard de faire des commissions ou chacun s’investirait dans le ou les domaines qui lui plaît le plus.
2) Adages de l’association :
Je reprends ici les propos d’Aimé Mollié (président de l’association « Sécurité et promotion du Cyclisme en Roannais ». Ces propos me semblent justes, pertinents et teintés d’expérience et de bon sens :
« Le partenariat constructif . Le succès par le dialogue
Dans ce domaine, un peu à la marge, de soutien à la cause cycliste, l’expérience montre que le durcissement du dialogue et encore plus la polémique conduisent irrémédiablement à l’échec le requérant ( en l’occurrence le porte-parole des cyclises ou de l’association). Le pas malheureux franchi, les portes de l’information se ferment, du côté des décideurs. Le plaisir dans le traitement des dossiers se transforme en déplaisir, la qualité des relations humaines « en prend un coup » et il faut parfois beaucoup de temps, voire le changement des hommes, pour qu’un climat favorable se réinstalle. De grâce, plus cela !
La Fédération Française de Cyclotourisme, encore elle, explique dans sa revue mensuelle de février 2005, qu’elle applique envers les décideurs la même approche en ne froissant pas le professionnalisme des techniciens, en recourant à des propos raisonnables et à une modération de bon aloi ; elle en tire bénéfice ».
D - Recherches d’adhérents et lancement de l’association :
L’avfl42 sera déclarée en préfecture fin mars.
- Une lettre d’information et d’appel à adhésion sera diffusée par messagerie électronique. Il faudrait la diffuser le plus largement possible à l’ensemble de nos carnets d’adresses respectifs en demandant à nos destinataires de la faire suivre.
- Un courrier sera adressé à certains nombres de décideurs à identifier.
- Un communiqué de presse sur la création de l’association à paraître dans les pages départementales de la Gazette et de la Tribune.
- Des affiches tracts pourraient être déposées dans les commerces de la plaine du Forez ainsi que lors de manifestations sportives ou autres.
- Chaque membre fondateur pourrait faire passer un article dans la presse locale (Tribune, Gazette, Le Pays…). Cet article présenterait en première partie l’association. La deuxième partie pourrait être la présentation du membre fondateur de la commune avec photos et interview sur l’un des objectifs de l’avfl42.
- Exemple :
· Jacques Neubert sur Montrond les bains pourrait parler de sa pratique du roller, du concept des voies vertes, des possibilités de voies vertes dans la Loire et de l’intérêt touristique et économique de tels aménagements.
A réfléchir :
- A toutes les municipalités de la Loire pour information.
- A toutes les écoles de la Loire (pour information dans les salles des maîtres).
E - Le financement de l’association :
- La cotisation des adhérents.
- La cotisation des municipalités adhérentes.
- Les demandes de subventions (destinataires à déterminer).
- Le sponsoring (Les commerces du cycle, des entreprises souhaitant renvoyer une image écologique, une banque)
- La vente du catalogue de l’af3v.
F – Ce qu’on pourrait faire pour cette année 2006 :
Le principal objectif pour cette année 2006 sera de se faire connaître :
- Auprès des décideurs (municipalités, conseil général, conseil régional, communautés de communes ou communautés de pays…)
- Auprès de la presse : La Tribune, La Gazette, Le Pays…TL7
- Auprès des associations de cyclistes
- Auprès des associations oeuvrant pour le développement durable, le respect de l’environnement…
- Auprès du grand public pour avoir le plus grand nombre d’adhérents. On peut se fixer comme premier objectif : une centaine d’adhérents d’ici fin juin 2006.
- Auprès des professionnels du tourisme.
- Auprès des fabricants, vendeurs et réparateurs de cycles.
Pour cela, il est important que l’on soit perçu par tous de façon positive. Donc, je propose que pour cette année, nous laissions nos revendications de côté, on ne critique pas ce qui se fait ou justement ce qui ne se fait pas.
On informe, on propose des idées de véloroutes, de voies vertes, d’aménagements cyclables, des circuits vélo famille. On propose aussi de participer ou de donner un coup de main à des actions ponctuelles
Exemple :
- Cœur du Forez le 14 mai : prendre contact avec les organisateurs pour les informer de notre existence. Dire qu’il nous est difficile de participer cette année mais comme le projet est prévu pour 3 années, prendre date pour l’année prochaine. Les circuits proposés cette année semblent être des circuits pour cyclo sportifs. Leur proposer dans les années à venir de faire des circuits pour familles et enfants….
- Fête du vélo en juin : Il est trop tard pour inscrire officiellement une action pour cette année (il fallait le faire avant le 28 février). Cela ne nous empêche pas de proposer un rassemblement informel le samedi matin 3 juin par exemple, dans le triangle Bellegarde/Montrond/St Galmier.
- Circuit vélo et patrimoine le 19 septembre à St Galmier (organisateurs : municipalité et cyclo baldomériens). Proposer d’apporter notre aide à l’organisation de cette initiative.
- Fête des voies vertes le 26 septembre. Réfléchir à une petite action médiatisée que l’on pourrait mener : marche ou circuit VTT sur une partie d'une éventuelle future voie verte. Exemple : de Viricelles à Montrond en marche ou VTT.
- Téléthon en décembre : je propose le circuit en boucle des étangs entre St Galmier /Cuzieu/Bellegarde/Montrond d’1,6 km . Chaque participant effectue autant de tours qu’il le souhaite avec un mode de déplacement doux (vélo, VTT, VTC, rollers, patins à roulettes, trottinette, vélo tandem…) et s’engage à verser 1 euro par tour de circuit. Ce n’est qu’une idée : à approfondir.
- Organiser de réunions d’information en direction du grand public et/ou des élus en invitant des experts et en présentant des affiches, des photos, le catalogue des voies vertes, le diaporama de présentation des VVV de l’af3v, des circuits de ce qui se fait ailleurs (catalogue de Saône et Loire, Prospectus La Loire à Vélo, les pistes de Gironde…).
- Participer aux forums des associations organisés dans certaines communes.
Comme vous pouvez le constater, je ne parle pas beaucoup de la pratique du vélo au quotidien, en ville, etc.
Ceci est volontaire. Je pense qu’avant d’agir dans ce domaine, il nous faut être reconnu et apprécié dans les actions citées plus haut.
D’autre part, cela nécessite de mettre en place une culture vélo qui n’existe pas encore chez nous (contrairement à d’autres régions de France : Gironde, Alsace…ou à d’autres pays d’Europe : Hollande, Belgique, etc.). Pour mettre en place cette culture vélo, il faudra du temps même si plusieurs éléments jouent en notre faveur : la prise en compte croissante du développement durable, de la lutte contre la pollution mais aussi de l’augmentation du prix de l’énergie.
Cependant cela ne nous empêche pas de poser dès cette année des jalons et la mise en place des relais locaux est déjà une action essentielle (cf B4).
Conclusion
Une nouvelle fois, je peux paraphraser à quelques mots près le Roannais Aimé Mollié :
On peut le constater, les pistes d’action et les idées existent ; on pourrait encore disserter, doubler, tripler le cahier d’analyses constructives mais arrêtons-nous là.
Le grain à moudre existe bel et bien. Beaucoup de ces propositions mettront sans doute du temps à se réaliser... mais sait-on jamais ! Le plus important, à présent, c’est de
trouver les hommes pour porter ces projets ; l’association sera le premier pas.
Si, à l’heure actuelle, son embryon est encore esseulé, gageons que si le succès est au rendez-vous, les pratiquants du vélo s’en rapprocheront. En tout cas, pour ce qui concerne
« la philosophie » de son action, l’association semble bien avoir choisi l’approche la plus consensuelle, dans l’air du temps dans un souci de loisirs sains, respectueux de
l’environnement.
Le peu que l’on fera sera toujours mieux que de ne rien faire. Et chaque petite action apportera une nouvelle pierre à la construction de l’édifice.